J’aurais ta peau – Marielle Paquet

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vernissage le 14 juin 2013
exposition visible du 15 juin au 14 juillet 2013
 
Marielle Paquet est peintre.
Une peintre bricoleuse, elle utilise toutes sortes de toiles, de colles, de pigments… Toute une cuisine avec ses ingrédients et ses recettes. Pour Marielle Paquet, la peinture est un ensemble de techniques, c’est un champ d’exploration infini. La peau, sa représentation picturale, est son sujet de prédilection. Son vecteur, le toucher. Pendant plusieurs années, Marielle Paquet expérimente de manière très personnelle les composants de la peinture. Elle crée des peaux, objets de désir et de toucher. Elle laisse les matériaux s’exprimer. Elle invente des techniques, les vérifie, les diversifie et les perfectionne au fur et à mesure des résultats. La toile devient alors un champ d’exploration du conscient et de l’inconscient pour parler  » de la peau qui dépasse la problématique de la surface pour atteindre au feuilleté, au tressage structurel, à l’interstice, au battement d’espace par quoi les fonds remontent, traversent, font surface…  » [Régine Detambel] Puis en 2008, la peinture de Marielle Paquet change d’axe, moins métaphorique, les corps entrent en scène. Elle prend appui sur la figuration pour extraire l’existence de la peau. Marielle Paquet veut peindre la présence des corps « dans ce monde là », la supériorité de la peau dans notre relation au monde. De nouvelles expérimentations sont alors engagées, de nouvelles questions s’imposent, la mise en scène des corps, leur position dans l’espace et dans la lumière… Ici aussi les recherches passent encore par l’expérimentation, un cheminement avec lequel Marielle Paquet va redécouvrir les recettes anciennes de peintures : encollage, enduits médiums, agglutinants, diluants… C’est grâce à cette connaissance fondamentale, classique que la peinture se conjugue avec la recherche du sens. Le portrait sera la manifestation d’un moment d’existence. Il n’y a pas de pose du modèle, mais une présence et son désir de fouiller dans la peinture afin de manifester la profonde solitude de l’être en soi, universelle, impersonnelle.

http://www.mariellepaquet.com/

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